Ces changements hormonaux contribuent à mettre en place des comportements adaptatifs notamment pour le sommeil maternel (via la prolactine) : les endormissements sont plus rapides et les sommeils
profonds plus nombreux.
La récupération de la mère sera donc meilleure.
Durant le sommeil profond, il y a plus de mini éveils pour faciliter le réveil de la mère en même temps que le bébé. Après la tétée, le réendormissement est facilité par les hormones délivrées
lors de la tétée (ocytocine, prolactine et endorphines).
Une mère qui dort proche de son bébé a 3 à 4 fois plus de sommeils profonds …
Les réendormissements étant facilités, elle sera donc moins fatiguée.
Ces adaptations sont tellement méconnues par les mères qu’elles sont interprétées négativement et mal vécues. Ainsi ces puissants signaux de « fatigue » sont associés à un « allaitement qui épuise »
et les endormissements facilités à la sensation de « s’endormir comme une masse tant on est épuisée ».
La connaissance de ces processus physiologiques permettrait de mieux écouter son corps pour interpréter positivement les signaux qu’il envoie.